Lundi 7 juillet 1 07 /07 /Juil 07:15

Maîtresse.

En ce dimanche soir, j’ai pris l’excuse d’aller voir le match dans un café pour pouvoir aller faire ma chienne avec deux hommes de Sommières. Dans la voiture j’avais préparé mes petites affaires de salope. Une mini jupe kilt, un petit haut moulant, un ensemble soutien-gorge et string noir et rouge, des bas rayés rouge et noir et mes talons noirs. J’ai pris des photos dans une cour avant de les rejoindre. Votre Justinéa aime ces moments ou elle devient femelle. La boule qui se forme dans ma gorge est de plus en plus envoûtante, je sais très bien que je prend de plus en plus de risque, et plus je frôle mes limites plus j’éprouve la nécessité de les dépasser. Il est des moments où je m’empreigne tellement de cette femelle qui couve en moi que si vous m’informiez que vous avez la solution pour me transformer en femme je vous dirais oui maîtresse. D’où me vient cette âme de soumise, cet esprit femelle, le mystère est une partie de moi. Homme le jour, salope ou lope soumise quand l’ombre pointe.

Je ne sais si vous le comprendrez mais je ne conçois dorénavant ma condition de soumis qu’en m’abreuvant de la femme qui vit en moi, est-ce normal maîtresse ? Une passerelle innée s’est construite, je la franchie allégrement chaussée de mes talons hauts.

Je pense que l’esprit féminin est le plus à même de saisir toutes les subtilités, toutes les beautés de la soumission. Un pur mâle ne pourra jamais en découvrir les merveilles.

Je me suis changée sur un parking, et j’ai terminé mon parcours en femme. J’ai entendu claquer mes talons sur le trottoir sur les quelques mètres me séparant de la porte d’entrée. Ralentissant mon pas j’ai savouré ce moment de pure exhibition, voyant au loin les voitures circuler, les gens promener. J’ai coiffé ma perruque avant de sonner, et j’ai attendu que la porte s’ouvre en reculant à mi trottoir, aucune pudeur, juste l’envie de me prouver que je pouvais me montrer si le hasard le voulait.

Quelques secondes de vrai plaisir intérieur.

Humiliation j’aime ce mot, je voudrais l’épeler dans toutes les langues, il me fait un effet tonitruant, sa délivrance à forte dose est plus jouissive que les souffrances physiques. Je suis cérébrale dame Naomie, mon esprit se promène dans des contrées où l’imagination devient réalité. Je n’ai plus besoin de me convaincre, juste la certitude du bien souffrant de me laisser aller. Le regard des autres, leurs gestes, paroles tout est synonyme de plaisirs immoraux, je trouve cela dangereux car ces humiliations, cette perversion mentale qui est mienne influe directement sur mes actes et transforme ma chair, mon corps en un tableau noir où je laisse l’autre écrire, vivre ses envies, ses fantasmes. Je vibre sous le bruit strident de la craie, je bois les virgules et points de suspension. Rien ne s’efface, les moments de vie arrachés aux autres se mêlent en moi pour former douce litanie. Je me nourries de ces vives, m’abreuve aux flaques que l’on me laisse laper. Rien n’est trop pire pour moi, l’excellence est noire et baveuse, elle suinte comme une sueur fétide où je me vautre.

Je serai à jamais votre débitrice car vous m’avez donné la plus belle des chose, apprendre à me connaître, à m’assumer. Grâce à vous je peux vivre mes pulsions qui ne me sont plus inconnues.

Je reviens à ce trottoir cette porte qui s’ouvre, Richard me scrute avec vice et envie, je sens presque son sexe se tendre, j’entre en le frôlant tout en ne pouvant quitter son regard, son sourire satisfait. Je frissonne en cette soirée étouffante, avec l’aplomb de ceux qui savent qu’ils n’auront rien à demander il me conduit dans le couloir la main posée sur mes fesses. Hum le bruit de mes talons sur le pavé, ses quelques mots de mâle si satisfait de lui-même. Dans le salon l’autre, lui un inconnu, première vision de dos. Au moment ou il se tourne vers moi, je ressens une vraie piqûre c’est un dénommé Abder, une petite racaille de ma localité, je le connais un peu et donc lui aussi. Je suis coincée, j’ai sans trop m’en rendre compte franchie une nouvelle limite. J’avais toujours pris garde à me donner à des inconnus ou à des êtres ayant une vie privée à protéger, là je m’expose à une nouvelle facette, être cataloguée comme une chienne de service par un homme qui bien que marié pourra exiger bien plus que les autres. Je me raisonne rapidement, il a beaucoup à perdre, sa réputation de caïd en prendrait un coup.

Justinéa

Communauté : Soumission et appartenance
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Commentaires

je  te  comprend,  je  suis  comme  toi  depuis  tout  jeune,  une  femme  sommeille en  moi,  et  dès  que  je  peux  m'hexiber  en  femme,  je  ne  sais  plus  me  coontenir, je  veux  être  prise,  sucer,  être  offerte,   et  qu'importe  ce qui  peut  m'arriver  dans  ces  moments  là
commentaire n° :1 posté par : Tamia le: 31/08/2008 à 19h14

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