Mercredi 16 juillet 3 16 /07 /Juil 13:29

Un instant de silence ou seul le passage dans l'air de la cravache se fait entendre. Je n’entends rien d'autre juste le sifflement. Mon corps d'esclave est légèrement retenu par des liens qui emprisonnent mes poignets à un anneau fixé au mur. Nu, le corps couvert de sueur dans cette pièce surchauffée, je ne perçois rien d'autre que ce son qui semble s'éterniser dans mon esprit. Entre mes jambes une caisses de bois brute. Mes jambes sont situées de part en part en un ridicule écart. Des cordes épaisses les enserrent contre ce bois. Ma chair est abîmée, les liens serrés au maximum ont aisément pénétré l'épiderme. De longues et lentes douleurs montent de mes mollets harnachés vers mon ventre crispé.

Cette position est idéale pour ce que ma dominatrice veut de moi aujourd'hui. Elle trouve que ma peau est trop douce, trop saine. Elle désire que je porte la marque de son envie perverse. Je serai bientôt marqué de fines traces sombres, fidèles empreintes de la cravache qui ne cesse de parcourir l'espace.

Je porte à la taille un corset de cuir marron. Il est clos par des fermetures identiques à celles des chaussures de skis. C'est une main puissante qui me comprime le ventre. Ma respiration en est modifiée, j' halète.

Mes cuisses sont elles recouvertes d'une toile de jute qui a baigné dans un liquide poisseux. Maîtresse ne veux que marquer mes fesses et le haut de mon dos.

Hier soir alors que je lui servais le thé dans son boudoir, elle m'a informé que j'allais souffrir dans ma chair lors de cette séance de cravache. Je tremblais un peu en l'a servant. Elle a doucement posé sa main sur mon poignet pour me dire que je ne devais pas fuir ma peur mais au contraire la faire croître pour lui donner une réalité quasi-physique. Je dois la maîtriser jusqu'au moment ou le cuir viendra cingler ma peau. Avoir peur est une voie sacrée vers le plaisir.

Les souffrances sont si différentes les unes des autres. Je me souviens de la première fois ou maîtresse a percé à l'aide d'aiguilles mes seins et sexe. J'ai eu une appréhension jusqu'au dernier moment. Lorsque les pointes

ont crevé ma peau, la douleur a eu tout le champs pour se propager. Toute peur avait disparu, elle avait préparé le terrain à la douleur. Il ne faut pas nier que souffrir est un acte non naturel. Il faut apprendre à en maîtriser les facettes. Un peu comme apprendre à marcher.

Les yeux rivés sur le mur crépis, un goût acre en bouche, le corps totalement crispé, tendu comme un arc, j'espère le premier coup. Et toujours ce sifflement dans l'air.

Pendant un long moment avant d'être attaché, j'ai lustré avec une huile spéciale la cravache. J'ai caressé ce morceau de buis recouvert d'un tissu noir. J'ai appliqué avec patience l'huile sur la fine et courte lanière de cuir retournée. J'ai senti l'odeur de ce cuir en fermant les yeux. J'ai imaginé le moment à venir. J'ai ressenti déjà les morsures.

La joie, me vient de souffrir par moi-même, parce que je le veux. La manière la plus profonde de sentir quelque chose est d'en souffrir. J'ai pu grâce à ma maîtresse appréhender avec sérénité cette vérité.

La souffrance naît de la connaissance car on ne peut souffrir de ce que l'on ignore. Mon chemin vers la soumission sous le contrôle de dame Naomie m'a ouvert l'esprit à une nouvelle connaissance »moi même ». Je vis cette aliénation physique avec ferveur car mon esprit a su enfin maîtriser, ordonner l'ensemble de la confusion qui faisait de moi une personne en permanence mélancolique. Maîtresse par son éducation a lié mon âme à mon corps. J'aime la souffrance non pas pour le côté esthétique mais simplement comme une reconnaissance de ma véritable nature.

Dans quelques instants ma peau sera pour tous les êtres bien pensant une image perverse et décadente. Elle sera pour moi un pas de plus vers la beauté. Ne souriez pas, lorsque je souffre je perçois une telle force, une si enivrante sensation d'abandon que je vis les ondes douloureuses qui prennent possession de mon corps comme l'émanation d'une éclatante beauté.

Je me suis cambré, le sifflement a cessé. Une morsure cruelle s'est arrogée le droit de me bloquer la respiration. Un seul coup pour des milliers de conducteurs de douleurs qui chevauchent ma peau, mes veines mes entrailles. Je sais que le second coup va me faire hurler, le cri est déjà au bord de mes lèvres il obstrue la totalité de ma gorge. Ce n'est plus le sifflement de la cravache que j'entends mais le hurlement que je pousse. Le croupe tendue, le cou en extension j' hurle en une plainte continue l'hommage servile que j'offre à ma maîtresse.

Douleur catalyseur de plaisirs, vous avez vos hobbies j'ai le contrôle de ma souffrance. Nul ne sait jusqu'où je pourrais aller. L'acceptation n'est pas sans limite. Il faut savoir ne pas dépasser sa frontière. Je ne veux pas que ma souffrance devienne autre chose que du plaisir.

 
Sable

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